Si je ne t’avais pas embrassé au coin d’un canapé
Si tu ne m’avais pas prise dans tes bras le long d’une allée
Je penserais que tu n’existes pas.
Le fantôme qui apparaît une fois oublié
La main qui disparaît à peine effleurée.
Une étoile lointaine qui scintille
Mais que l’on perd dans le firmament pour ne pas l’avoir regardée assez souvent.
Et pourtant elle brille.
Toi qui pourrais partager les sons de ma musique, qui pourrait chanter à tue-tête dans mes
moments de fête.
Avec tes yeux qui font du bien à mon coeur
Et qui font peur
Aussi.
Mais qui es-tu donc ?
Et où es-tu ?
Toi à qui j’ai demandé où était le sel
Alors que je ne savais même pas où était ton coeur
Ni où se trouvait la cuillère pour remuer un éventuel bonheur.
Tu vas et tu viens comme mon ange gardien
Auquel je crois pour un oui pour un rien.
Les semaines passent, la lumière s’éteint, mais revient et éclaire une artère oubliée dans le
système compliqué
De nos vies si proches et si éloignées.
Ces quelques phrases qui ne disent rien et qui disent tant.
Comme la vie qui ne sert à rien.
Mais qui dure tant mal que bien.