Roman intense et inspirant.
Véritable ode à la résilience et à la quête de soi.
Guidée par une impulsion intérieure, Marie, une mère célibataire, transforme son rêve en un véritable projet de vie. Animée par sa passion, elle quitte tout avec sa jeune fille pour s’installer en Provence. Déterminée, elle se consacre pleinement à la réalisation de son idéal : vivre en harmonie avec la nature, entourée de ses animaux, dans la douceur du sud de la France. Mais le rêve se heurte bientôt à la réalité d’un monde hostile : chasseurs agressifs, voisins malveillants et une société dominée par les hommes. Confrontée à l’amour et à la haine, cette amazone des temps modernes lutte pour préserver ses valeurs. Saura-t-elle transcender la dualité qui la tourmente et protéger son paradis ?
Cette histoire, je l’ai vécue, à quelques détails près. Pendant de nombreuses années, chaque fois que j’y repensais, la colère et la tristesse me submergeaient et j’avais du mal à en parler. J’ai commencé à l’écrire sous forme de journal intime, comme une tentative de libération. Mais cela ne suffisait pas à m’apaiser. Il fallait en faire quelque chose de positif. Créer une œuvre, l’éloigner de moi pour la voir avec une certaine distance et puis surtout la partager. Je sais que d’autres s’y retrouveront. Que ce soit pour avoir été victime de malveillance gratuite, de discrimination machiste, ou simplement d’avoir eu une peur viscérale que l’on fasse du mal à ceux qu’on aime. Mais sous quelle forme raconter cette histoire ? J’avais écrit des scénarios, réalisé des courts-métrages. Mais un roman ? Écrire pour soi et écrire pour être lu, ce sont deux choses bien différentes. J’ai écrit, corrigé, laissé de côté, repris, réécrit, demandé des avis. Jusqu’au jour où j’ai enfin aimé une version de mon récit. Et je l’ai envoyé à des maisons d’éditions. La plupart n’ont jamais répondu. Un an de plus dans le processus de mettre en lumière mon histoire. Mais comme dit mon amie, je n’ai rien lâché. J’ai gardé la foi. Et aujourd’hui le voilà enfin, ce premier roman. Avec le recul, je ne regrette pas avoir écouté la voix qui me rappelait mon rêve. Je ne regrette rien, car j’ai beaucoup appris. Sur moi-même. Sur la nature humaine. Sur la patience et la persévérance. Surtout, j’ai appris à ne plus m’emballer pour mes choix de vie. Ai-je pardonné ? Pas tout à fait. Mais je n’ai plus de colère.
Bonne lecture,
Isabella